Bissière et Mousse, vers 1920

1905-1921, de l’école des beaux-arts à la critique

Paysage, 1918 - Huile sur toile, 58 x 45 cm - Musée des beaux-arts, Agen - Bissière cat. raisonné n° 39
Paysage, 1918 – Huile sur toile, 58 x 45 cm
Musée des beaux-arts, Agen – Cat. raisonné n° 39

22 septembre 1886, Roger Bissière naît à Villeréal (Lot-et-Garonne). Il est le premier enfant d’Élisabeth Chastaignol et de Fernand Bissière (notaire).

1901, la famille Bissière s’installe à Bordeaux.

25 avril 1902, mort de sa mère.

1904, Fernand Bissière refuse que son fils s’inscrive à l’école des Beaux-arts ; celui-ci part brusquement en Algérie.

De retour d’Alger, Bissière s’inscrit à l’école des Beaux-arts de Bordeaux en septembre 1905 où il fréquente l’atelier de Paul Quinsac jusqu’en 1909.

En septembre 1910, Bissière s’inscrit à l’école des Beaux-arts de Paris dans l’atelier de Gabriel Ferrier.

En mai, il expose au Salon de la Société des artistes français au Grand Palais. C’est sa première exposition connue.

Au cours de l’année 1911, Bissière séjourne en Italie, à la Villa Médicis à l’invitation de son ami, le peintre Jean Dupas, lauréat du Prix de Rome.

En novembre 1912, Bissière expose avec les artistes du 1er groupe à la galerie Eugène Druet.
 

Femme assise en chemise, 1920 – Huile sur toile, 108 x 82 cm - Musée des beaux-arts, Agen – Bissière cat. raisonné n° 97
Femme assise en chemise, 1920 – Huile sur toile, 108 x 82 cm
Musée des beaux-arts, Agen – Cat. raisonné n° 97

De décembre 1912 à juillet 1919, Bissière tient la chronique artistique de l’hebdomadaire parisien L’Opinion.

Exempté de guerre pour faiblesse de constitution, il s’engage comme ambulancier dans la Croix-Rouge puis comme agent de liaison. En octobre, un accident d’automobile met fin à ses activités.Le 23 janvier 1919, Roger Bissière épouse Catherine Lucie Lotte à Paris.

Le 29 mars, dans L’Opinion, Bissière signe un article sur Georges Braque dans lequel il explique :

« Le cubisme me paraît être venu comme une réaction salutaire, comme un rappel à l’ordre, en un moment où la peinture se confinait dans une imitation imbécile et sans espoir. »

Le 19 janvier 1920, Bissière expose à la galerie Berthe Weill avec notamment André Lhote.

Il publie des Notes sur l’art de Braque aux éditions de l’Effort Moderne puis pour la revue L’Esprit Nouveau, que viennent de créer Le Corbusier et Ozenfant, des Notes sur l’art de Seurat.

1921, pour L’Esprit Nouveau, il écrit des Notes sur Ingres puis des Notes sur Corot.

D’avril à mai, la galerie Paul Rosenberg lui consacre une exposition personnelle de vingt tableaux.

Nature morte au violoncelle, 1921 – Huile sur toile, 100 x 73 cm - MNAM Centre Georges Pompidou, Paris – Bissière cat. raisonné n° 175
Nature morte au violoncelle, 1921 – Huile sur toile, 100 x 73 cm
MNAM Centre Georges Pompidou, Paris – Cat. raisonné n° 175



 
Femme à la clarinette, v. 1922 - Huile sur panneau, 25 x 14 cm - Coll. Part. - Bissière cat. raisonné n° 190
Femme à la clarinette, v. 1922
Huile sur panneau, 25 x 14 cm
Coll. Part. – Cat. raisonné n° 190

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Bissière et Mousse, vers 1920 – DR

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